Tous les articles par Marc MannevY

Tu n’étais plus là


J’ai passé ma main sur les draps
et tu n’étais plus là,
J’ai regardé autour de moi
et tu n’étais plus là,
Ai-je rêvé ta présence ?
ou as-tu existé ?
J’ai compris ton absence,
quand je me suis réveillé, étonné.

Papillon (2)


Des larmes de crocodile,
des romans, des piscines
…plic ! ploc !
mon dieu quelle averse !
des couteaux, des fusils,
déclarations assassines
…tic ! toc !
des mots qui transpercent.

Romansa Lodge


Romansa Lodge,
maison de l’amour,
cet hôtel borgne
ou nous étions pour toujours,
et dans tes bras
le souffle court,
ses murs ont vus
se lever le jour.
Obscur couloir,
infini et court
tous ces miroirs,
et ces portes sourdes,
sesame électronique
déclenche un court
ordre magnétique,
juste pour un jour.

Je reste


Adieu, je reste !
Quelle que soit ta décision,
je reste !
du sol au plafond,
de la porte au balcon,
dans tes papiers, tes journaux, tes photos,
dans tes os et ta peau.
Adieu, je reste !

Juré, craché (2)


Annie mal m’a mis les menottes
et m’a raccompagnée,
J’ai embrassé sa porte,
j’suis perdu sur le palier.
Nos amours étaient si froides,
que tous mes rêves s’y sont gelés,
mais sans elle pour mon repos
c’est zéro… givré !

Plus près de toi (1)

Blême et sous influence,
je parle de refuser
ce dernier verre
allongé, au bord du pieu.
Et si, si tous mes sens
rêvent d’arrêter
ce mal de mer,
agité, ça va pas mieux.
Ga, ga, ga, ga, ga , ga , ga,
glaçons au fond du lit
et “Les Têtes Brûlées”
jusqu’à demain !
Je m’allume consciencieusement,
en écoutant les bavardages télé…

Les Anges (2)

Je veux juste caresser,
la tête de la victoire,
plonger dans le réservoir
de ces plaisirs volés.

Me glisser, me lover,
m’arrêter dans ces bars,
et puis enfin m’asseoir
sur le trône de Circé.

Juré, craché (1)

“  Décolleté m’a roulé une pelle,
sa chatte m’a attachée,
quand ses lèvres se sont ouvertes
j’ai bu la tasse, à ma santé !

Nos amours étaient si chaudes,
que tous mes rêves s’y sont brûlés,
mais sans elle pour mon repos,
c’est zéro… degré.”

Les Anges (1)

 

En retard pour la gloire,
de n’importe quelle année,
laissez-moi embrasser sur le front la victoire.

Juste lui tenir la main,
ou lui parler au moins,
les Anges n’ont pas besoin de se sauver demain.

Papillon (1)

Un orage se prépare,
à l’horizon de ses yeux,
je regarde le plafond
un peu gêné…

Une sortie dans le noir,
accompagnée de ses vœux,
une bordée de jurons
bien ajustée.

Dans la lumière

Dans la lumière,
je m’échappe, je vole,
je virevolte
réchauffant mes ailes au soleil,
dans la lumière.

Dans la lumière,
je pique, je butine,
j’aspire l’alcool
lissant mes 6 pattes au soleil,
dans la lumière.