Archives de catégorie : Chanson

Il faut juste en imaginer la mélodie

Papillon (3)


Assise au bord du lit,
ma photo dans sa main
…des confettis,
c’est ce qu’il en reste.
Alors je pars, je fuis,
je prends d’autres chemins
pour finir la nuit
roulé dans ma veste.

Juré, craché (3)

 


Suzie, Suzie, c’est pire qu’une sangsue
elle m’a vidé les sangs.
Dans ses bras tous les abus
m’ont parus bien séduisants.
Son sourire pour apprécier
ce bel amour gourmand
et une peau qu’il faut manger
comme un Chateaubriand.
Nos amours étaient si crues,
Que tous mes rêves s’y sont fumés
mais sans elle pour mon repos
c’est zéro… grillé !

Les Anges (3)


Du fard pour tous les clowns,
à g’noux les figurants,
au sommet, je me soûle
du sang des partisans.
Le vin le plus fraudé,
le plus madérisé,
excessif et sucré
qu’on puisse imaginer.
Et si toutefois je mens,
je veux qu’on entende,
à mon enterrement,
les p’tites chansons
qui nous chatouillent.

Plus près de toi (2)


Vert et sous antibios,
je rêve de douches
et d’infirmières,
j’ai mal au dos,
et si, si… dans le fourreau
de sa bouche,
j’essaye, je vitupère…
je m’ jette à l’eau.
Ga, ga, ga, ga, ga , ga , ga, glaçons
au fond du lit
et “les têtes brûlées”… jusqu’à demain !
je m’allume consciencieusement,
en écoutant les bavardages télé… matin !

Tu n’étais plus là


J’ai passé ma main sur les draps
et tu n’étais plus là,
J’ai regardé autour de moi
et tu n’étais plus là,
Ai-je rêvé ta présence ?
ou as-tu existé ?
J’ai compris ton absence,
quand je me suis réveillé, étonné.

Papillon (2)


Des larmes de crocodile,
des romans, des piscines
…plic ! ploc !
mon dieu quelle averse !
des couteaux, des fusils,
déclarations assassines
…tic ! toc !
des mots qui transpercent.

Romansa Lodge


Romansa Lodge,
maison de l’amour,
cet hôtel borgne
ou nous étions pour toujours,
et dans tes bras
le souffle court,
ses murs ont vus
se lever le jour.
Obscur couloir,
infini et court
tous ces miroirs,
et ces portes sourdes,
sesame électronique
déclenche un court
ordre magnétique,
juste pour un jour.

Je reste


Adieu, je reste !
Quelle que soit ta décision,
je reste !
du sol au plafond,
de la porte au balcon,
dans tes papiers, tes journaux, tes photos,
dans tes os et ta peau.
Adieu, je reste !

Juré, craché (2)


Annie mal m’a mis les menottes
et m’a raccompagnée,
J’ai embrassé sa porte,
j’suis perdu sur le palier.
Nos amours étaient si froides,
que tous mes rêves s’y sont gelés,
mais sans elle pour mon repos
c’est zéro… givré !

Plus près de toi (1)

Blême et sous influence,
je parle de refuser
ce dernier verre
allongé, au bord du pieu.
Et si, si tous mes sens
rêvent d’arrêter
ce mal de mer,
agité, ça va pas mieux.
Ga, ga, ga, ga, ga , ga , ga,
glaçons au fond du lit
et “Les Têtes Brûlées”
jusqu’à demain !
Je m’allume consciencieusement,
en écoutant les bavardages télé…

Les Anges (2)

Je veux juste caresser,
la tête de la victoire,
plonger dans le réservoir
de ces plaisirs volés.

Me glisser, me lover,
m’arrêter dans ces bars,
et puis enfin m’asseoir
sur le trône de Circé.

Juré, craché (1)

“  Décolleté m’a roulé une pelle,
sa chatte m’a attachée,
quand ses lèvres se sont ouvertes
j’ai bu la tasse, à ma santé !

Nos amours étaient si chaudes,
que tous mes rêves s’y sont brûlés,
mais sans elle pour mon repos,
c’est zéro… degré.”

Les Anges (1)

 

En retard pour la gloire,
de n’importe quelle année,
laissez-moi embrasser sur le front la victoire.

Juste lui tenir la main,
ou lui parler au moins,
les Anges n’ont pas besoin de se sauver demain.

Papillon (1)

Un orage se prépare,
à l’horizon de ses yeux,
je regarde le plafond
un peu gêné…

Une sortie dans le noir,
accompagnée de ses vœux,
une bordée de jurons
bien ajustée.