Dans cette ville sans nom
que je découvris de nuit,
je commençai par frôler les murs,
je me rendis vite compte
que ses parois affichaient des dents…

Descendant alors du trottoir sur la voie,
en évitant les phares et klaxons agressifs,
le canyon bitumé se transforma en canal,
je remontai de nouveau sur le quai
qui, plus j’avançai, se réduisait
me rapprochant dangereusement des murs,
…jusqu’à me mordre.